Les traditions taurines
Les traditions taurines animent le village deux fois par an pour la Saint-Vincent en janvier et pour la fête d’été en juillet.
La Saint-Vincent se déroule chaque année en janvier. Elle débute officiellement avec le repas des aînés. Ces festivités proposent aux Lunelviellois un programme varié entre animations de rues et spectacles de variétés.
La fête de la Saint-Vincent à Lunel-Viel honore chaque année avec éclat le Saint-Patron de la ville. Elle a lieu traditionnellement l’avant dernier week-end du mois de janvier. Ces 4 jours de fêtes sont l’occasion de retrouver les traditionnelles manifestations taurines telles les lâchers de taureaux dans les rues ou encierro, des abrivados (à l’origine l’escorte par les gardians des taureaux du pré vers les arènes) ou des bandido, (l’accompagnement des taureaux retournant au champs par les gardians à cheval), ainsi que la bénédiction des gardians et de leurs montures. C’est également l’occasion pour bon nombre de Lunelviellois de se retrouver autour de festivités et d’animation musicales.
La Fête d’été annuelle a lieu le premier week-end de juillet. Elle rassemble les afficionados et les plus curieux autour des traditionnelles manifestations taurines : festival d’abrivados et de bandidos, course de l’école taurine, course de vaches cocardières, ferrages et toros piscines…
Les traditions taurines sont un aspect très marquant de la culture régionale…
Typique du midi, la course camarguaise est un jeu taurin sans mise à mort qui se déroule dans les arènes. Le but du raseteur (tout vêtu de blanc) est d’attraper à main nu la cocarde ou les glands, ou autres ficelles accrochés aux cornes d’un taureau. Une fois la prise, le taureau poursuit le raseteur dans l’arène, n’hésitant pas à foncer dans les barrières, voire à essayer de les sauter, faisant frémir la foule.
L’Abrivado est une pratique très ancienne qui consistait à conduire les taureaux des pâturages aux arènes où les bêtes devaient participer à des courses.
Une escorte de cavaliers accompagnait les taureaux (le bioù en provençal) afin d’assurer leur sécurité. Au fil du temps les gardians ont pris pour habitude de traverser les rues des villages à vive allure pour empêcher les jeunes villageois de troubler le convoi. En effet ces derniers se jouaient des taureaux, lesquels s’échappaient fréquemment du troupeau.
De nos jours, les Abrivados sont organisées pour les fêtes et participent au folklore du village.
La bandido est le trajet inverse, le retour au char et marque la fin du spectacle.
Encierro est un mot d’origine espagnole qui se traduit par « enfermer ». On désigne par là, l’enfermenent des taureaux aux corrales (cours généralement attenantes aux arènes), dans lesquelles ils seront gardés jusqu’au jour de la corrida. Dans le midi, l’encierro est un lâcher de taureaux sur un parcours clos à l’intérieur du village, dans une rue fermée à ses deux extrémités par des charrettes et des barrières, ou sur une place publique dont les accès sont fermés de la même manière.